Dossier : travailler à l'etranger
Beaucoup de Français y pensent, certains passent à l’étape de la concrétisation : "Et si je partais travailler à l’étranger ?" Mais à moins d’être fortuné, vivre à l’étranger sous-entend y travailler. Et sur cet aspect de la question, il y a quelques petites choses à savoir et à organiser avant de partir.
Sommaire :
- Comment trouver un emploi à l'étranger
- Emploi à l'étranger : les solutions pour les jeunes
- Expatrié ou détaché ? Quel statut choisir ?
- Améliorer son anglais avant de partir
Travail à l'étranger : ce qu'il faut savoir
La pire erreur serait de partir sur un coup de tête, sans avoir effectué les démarches légales, sans avoir préparé le terrain ni mesuré les différentes possibilités qui s’offrent à vous. On ne part pas travailler à l’étranger comme on y part en vacances : les démarches ne sont pas les mêmes.
Qui plus est, il faut le trouver, cet emploi à l’étranger, que ce soit pour quelques mois ou pour du long terme. Certains trouveront idéal de signer leur contrat avant même de quitter l’Hexagone, d’autres préféreront humer l’air local avant de se décider. Toujours est-il que de plus en plus de Français sont séduits par l’expérience d’une embauche à l’étranger, et les raisons pour le faire ne manquent pas. Ils sont également de plus en plus nombreux à créer leur entreprise hors de France, là où les conditions fiscales et administratives sont plus avantageuses, participant ainsi à l’inquiétante "fuite des cerveaux" dont notre pays est victime.
Vous aussi, vous êtes tenté(e) par l’expérience, mais concrètement, trouver un emploi ailleurs qu’en France, ça se passe comment ?
Comment trouver un emploi sur place, dans un pays etranger ?
Si c’est possible financièrement et logistiquement, vous pouvez décider de vous rendre sur place – la plupart des pays du monde délivrent des visas touristiques d’une durée de trois mois –, et postuler en direct aux offres d’emploi dont vous prendrez connaissance dans les journaux locaux, dans les agences pour l’emploi ou encore par le bouche-à-oreille si votre réseau est déjà formé. Cela vous permettra notamment de vous conforter dans le choix de la destination. Vous saurez confirmer à tout employeur potentiel votre engouement pour le pays en question, et votre capacité d’adaptation.
Toutefois, certains employeurs peuvent se montrer réticents à embaucher une personne qui n’a pas le visa adapté. Le très gros avantage de cette recherche d’emploi sur place est la disponibilité pour les entretiens : votre présence et votre réactivité peuvent faire la différence. Mais comme pour ceux envoyés depuis la France, veillez à ce que vos CV soient aux couleurs locales, c'est-à-dire qu’ils obéissent aux règles de rédaction de CV du pays et qu’ils soient rédigés dans la langue (ou en anglais pour les multinationales). À noter qu’au sein de l’Union européenne, il existe un outil qui permet, en cinq documents, de détailler clairement diplômes, compétences, aptitudes et motivations, en anglais : le CV Europass.
Comment trouver un emploi avant de partir ?
Si vous préférez trouver votre prochain poste avant de partir, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement par Pôle Emploi International pour des conseils sur l’emploi dans le pays visé et pour des offres adaptées à vos qualifications. Complétez ces démarches avec des recherches sur des sites spécialisés tels que Emploi Expat, Carrier Builder, Job Trotter ou encore Monster. N’hésitez pas à postuler spontanément auprès d’entreprises qui vous intéressent tout particulièrement, sans oublier les PME/PMI de votre secteur d’activité. Les cadres devront consulter les offres de l’APEC.
Pour le cas particulier des fonctionnaires, le ministère des Affaires étrangères a mis en place un service : la Délégation des fonctionnaires internationaux (DFI), pour informer sur les postes vacants et les procédures de recrutement.
Autre cas particulier : les moins de 30 ans ! Pour vous, des solutions adaptées à votre situation et à votre budget existent.